Asie masquée (cigüe démocratique)
Oyez, Oyez,
mainates -hommes
que tous êtes en cette vie,
Etnas modérés sans folie
en pleine érosion moderne !
Malaise ! Hiver!
l'appétit baisse,
la terre nous a abandonné
Bétail, landaus,petits morts de faim, tous trahis !
Corps et âme, l'échine tressaillante
avec l'Ire à qui mieux mieux,
Jappons, jappons ! chiens des disettes
NOUS mangerons un jour !
Mais pour l'heure, museaux tombants, glas!
déchus, chantons le bas règne
des vents qui soufflent à ras,
bises saoûles dites moussons fades,
et buvons démons, golems, dans l'eau
au goût amer du présent !
Ah, Feu ! Gave et nie ce temps
de tes flammes déboutant le bois
qui crépite dans l'âtre du casino
et que tortille du ventre
sur la table de jeux cette
brune née nymphe au nez pâle
(ô ma cahotante existence
pense t-elle, ô ma casaque qui se tend)
quand beaux de jeunesse s'agitent
les milles rats arabes unis
ah , il ne manque vraiment que ce riz, l'en cas...
Quésaco? Wait, wait !
crie le croupier d'un sabir maniaque :
"Voici, pèle mêle, assassins (gars pourris)
voitures, quilles, mini stands, taille-houx,
ânes, scies, riz, Mariannes grasses,
Lits, bancs, souris, Fil, lie, pinèdes,
Kâs, tardigrades,
kir, gui, zygourats, un tas de gigues
qui se tendent, de douces baies qui s'étendent
appâts qu'hissent tant les serpents, blablabla"....
Mais l'eau ment !! S'écrie tel émir longtemps
major d'anisette, j'ordonne que vous
Frappiez le Gong, Kongzi !
Ne lésinez pas sur votre doctrine
qui n'est pas leste, innervée
d'un devoir, d'un don né sidéré,
Ö partir en dernier !
Hélas
la hausse du mal dit "vert"
est certaine